LOT 172 PAIRE DE PEINTURES FIXÉES SOUS VERRES À FOND DE MIROIR
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Description: PAIRE DE PEINTURES FIXÉES SOUS VERRES À FOND DE MIROIR de forme rectangulaire, représentant deux jeunes femmes assises sous un arbre près d'un cours d'eau, les jambes croisées, un écran dans la main. (Quelques piqûres). Chine, dynastie Qing, période Qianlong (1736-1795). Dans deux encadrements anciens, l'un accidenté. A PAIR OF FRAMED CHINESE VERRE EGLOMISÉ MIRRORS, CHINA, QING DYNASTY, QIANLONG PERIOD. DIM. (VUE) 22 X 16,5cm (8 11/16 X 6 1/2 IN.) € 3,000-5,000 NOTE Notre paire de peintures représentent chacune une Chinoise de haut rang, assise sur une rocaille, dans un jardin à la chinoise. La technique consistant à peindre au dos d'une glace fut empruntée à l'Europe par la Chine vers le milieu du XVIIIesiècle. Elle est citée parmi les talents divers du Père Castiglione (1688-1766), missionnaire jésuite venu à Pékin en 1715 et qui devait y passer le reste de ses jours. L'orientaliste Chrétien-Louis-Joseph de Guignes et le missionnaire chrétien Joseph-Marie Amiot désignent tous deux Canton comme le centre de la peinture sur verre en Chine. Ils signalent également tous deux que des peintres cantonais travaillaient à Pékin à des ouvrages de ce genre. Mais c'est de Guignes qui décrit la technique de création des miroirs peints: "lorsqu'il peignait au dos d'un miroir, l'artiste traçait tout d'abord les contours de son dessin, puis, à l'aide d'un outil spécial, il enlevait l'amalgame d'étain et de mercure là où c'était nécessaire pour découvrir l'espace libre où exécuter sa peinture" (in Margaret Jourdain et R. Soame Jenyns, "Chinese Export Art in the EighteenTHCentury", Country Life, 1950, page34). Notes: NOTE Notre paire de peintures représentent chacune une Chinoise de haut rang, assise sur une rocaille, dans un jardin à la chinoise. La technique consistant à peindre au dos d'une glace fut empruntée à l'Europe par la Chine vers le milieu du XVIIIesiècle. Elle est citée parmi les talents divers du Père Castiglione (1688-1766), missionnaire jésuite venu à Pékin en 1715 et qui devait y passer le reste de ses jours. L'orientaliste Chrétien-Louis-Joseph de Guignes et le missionnaire chrétien Joseph-Marie Amiot désignent tous deux Canton comme le centre de la peinture sur verre en Chine. Ils signalent également tous deux que des peintres cantonais travaillaient à Pékin à des ouvrages de ce genre. Mais c'est de Guignes qui décrit la technique de création des miroirs peints: "lorsqu'il peignait au dos d'un miroir, l'artiste traçait tout d'abord les contours de son dessin, puis, à l'aide d'un outil spécial, il enlevait l'amalgame d'étain et de mercure là où c'était nécessaire pour découvrir l'espace libre où exécuter sa peinture" (in Margaret Jourdain et R. Soame Jenyns, "Chinese Export Art in the EighteenTHCentury", Country Life, 1950, page34).
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